L’un des outils les plus populaires pour la constitution des revenus complémentaires est l’investissement dans l’immobilier locatif. L’attractivité de ce secteur est combinée avec son caractère délicat. Il est donc important de connaître les astuces qui sont nécessaires à sa pratique. Voici donc nos conseils pour le calcul en investissement locatif.
Sommaire
Calculer sa capacité d’emprunt sans les loyers
La capacité d’emprunt est l’élément le plus essentiel pour mettre en place un projet d’investissement locatif. C’est la base sur laquelle est déterminé le montant que la banque pourra allouer. C’est une assurance que la banque doit se donner. Il revient à cette dernière de limiter les risques financiers au préalable à l’acceptation de l’accompagnement. Il est donc important que l’investissement soigne son image financière devant les établissements bancaires. Le calcul de la capacité d’emprunt passe par l’analyse des données ci-après :
- les revenus fixes,
- le montant de l’apport personnel du client,
- les crédits en cours et leurs mensualités,
- la durée du prêt souhaité,
- l’achat dans le neuf ou dans l’ancien.
Il y a également le taux d’intérêt minimum souhaité.
L’établissement du profil des futurs locataires
Il est important d’établir le profil des locataires du logement qui est objet des différents calculs. En effet, des étudiants qui évoluent en colocation n’auront pas besoin des mêmes installations qu’une famille complète. C’est aussi le cas de la mise en place d’un logement temporaire pour des vacanciers. Il est donc important d’examiner profondément les potentialités du logement en matière de locataire. Les estimations financières en sont élaborées pour une offre on ne peut plus complète. Les différents calculs doivent les prendre en compte.
La prise en compte des dispositifs fiscaux
L’investissement dans l’immobilier de type locatif doit être fait sur la base des calculs liés à leur régime fiscal. En effet, le placement peut bénéficier de certains avantages fiscaux qui sont dus aux dispositions légales en la matière. Il faut donc veiller à rendre le bien éligible aux critères définis par la loi. Les dispositifs des lois Pinel, Malraux ou encore Censi Bouvard sont des bases sur lesquelles les calculs fiscaux peuvent être faits. C’est selon le choix de la fiscalité que l’investissement immobilier doit être fait.
Procéder au double calcul des rendements
Le but d’un investissement est de le rentabiliser. Le rendement se calcule à deux niveaux. Il s’agit du rendement brut et du rendement net.
Le calcul du rendement brut de l’investissement locatif
Calculer le rendement brut permet d’avoir une première vue générale de l’intérêt que présente l’investissement locatif. C’est aussi une base de comparaison d’une offre par rapport à une autre. On y intègre les frais de notaire pour établir le coût général de l’investissement. C’est donc l’addition des coûts de l’acquisition à ceux des travaux éventuels. Le calcul est fait sur la base de la formule ci-après : (montant fixé pour le loyer × 12) ×100/le prix d’acquisition.
Le calcul du rendement net de l’investissement locatif
Le rendement net quant à lui intègre les charges et les taxes qui sont attachées à la gestion de la location. Le rendement net est calculé par la formule suivante :
(Montant fixé pour le loyer × 12) ×100 — (les différentes charges locatives)/le prix d’acquisition.
La mise en application de ses conseils permettra assurément une gestion plus saine et plus inclusive des investissements locatifs.